Contexte

L'artificialisation des sols entraine une augmentation globale des températures sur un territoire anthropisé. Ce phénomène largement mis en avant par la littérature scientifique (Ville et biodiversité - Clergeau P., 2011) porte le nom d'îlots de chaleur.

La teinte des toiture des bâtiment a un impact majeur sur la propagation du flux énergétique de la lumière du soleil. En effet, plus cette teinte sera foncée, plus le bâtiment emmagasine de l'énergie et la restitue sous forme de chaleur, contribuant ici à l'augmentation globale des températures dans un périmètre proche.

Ce constat avéré, il s'agit maintenant de pouvoir identifier les structures bâties contribuant le plus à l'augmentation des température afin de pouvoir proposer de solutions de mitigation climatiques aux propriétaires de ces bâtiment.

Il est possible de rapidement mettre en avant les toitures qui semble soumises à de très fortes dynamiques de températures, à l'image des illustrations ci-dessous représentant des bâtiments du territoire rennais.

Méthode

Nous avons utilisés différents jeux de données afin de réaliser les traitements à suivre. Ces jeux de données sont composés de :

• Emprise des bâtiments : BD Topo V3 de l'IGN

• Orthophotographie : BD Ortho 2020

• Température de surface : Images Landsat-8 2021 de l'USGS

Le croisement de cet ensemble de données et l'application de procédés issus des outils de la télédétection permettent la qualification des toitures de l'ensemble du bâti d'un territoire. Par les procédés développés il est possible de segmenter la toiture d'un bâtiment en fonction de sa teinte et de son ton, allant du "clair" au "foncé". Ajustable rapidement, ces paramètres permettent la structuration de données socle essentielles la laqualification d'un territoire en amont d'une démarche de prospection territorial.

Développé sur un territoire test (agglomération rennaise), l'outil disponible ci-dessous est personnalisable et généralisable sur l'ensemble du territoire métropolitain.